Le Centre Médical du Sommeil SomnoGalien, situé à Vélizy-Villacoublay (78), propose une prise en charge approfondie et individualisée des pathologies du sommeil. Plus qu'un simple test, la polysomnographie nocturne est un examen médical complet permettant de diagnostiquer de nombreux troubles du sommeil : apnées du sommeil (SAHOS), insomnie chronique, parasomnies, narcolepsie, syndrome des jambes sans repos, etc.
Selon l’INSERM, plus d’1 personne sur 5 est concernée par un trouble du sommeil chronique en France.
Cette méthode d'enregistrement polysomnographique permet une analyse multidimensionnelle des données physiologiques sur une nuit de sommeil, afin d'évaluer la qualité du sommeil, la structure des différentes phases (sommeil léger, sommeil paradoxal) et de poser un diagnostic précis.
La polysomnographie nocturne est un examen médical complet qui permet d'enregistrer, au cours d'une nuit de sommeil, un ensemble de paramètres physiologiques : activité cérébrale (EEG), fréquence cardiaque, respiration, taux de saturation en oxygène dans le sang, mouvements corporels (EMG), activité musculaire et oculaire.
Elle peut être réalisée en clinique ou au domicile du patient, selon le protocole et le profil du patient. Elle permet d’établir un diagnostic précis de troubles du sommeil comme les apnées du sommeil (SAHOS), les parasomnies, les jambes sans repos, l’insomnie chronique ou la narcolepsie. Elle fournit des données vitales pour évaluer la qualité du sommeil, la structure des cycles (sommeil léger, sommeil profond, sommeil paradoxal) et leurs impacts sur l’état de santé général du patient.
La polygraphie ventilatoire nocturne est une version allégée de l’examen, centrée sur les fonctions respiratoires. Elle ne mesure ni l’activité cérébrale ni les micro-réveils. La polysomnographie, elle, enregistre l’ensemble des fonctions nécessaires à une analyse fine du sommeil et s’impose en cas de suspicion de troubles complexes ou résistants.
La polysomnographie est indiquée lorsqu’on présente des symptômes tels que des ronflements bruyants, des pauses respiratoires nocturnes, une somnolence diurne excessive, des maux de tête au réveil ou une irritabilité persistante.
Ces signes peuvent traduire un trouble du sommeil non diagnostiqué, susceptible d’altérer la qualité de vie et d’augmenter le risque cardiovasculaire.
Les personnes les plus concernées sont les adultes souffrant d’hypertension artérielle, de surpoids, de troubles cognitifs ou de fatigue chronique, mais aussi les femmes en périménopause, les enfants présentant des troubles de l’attention ou encore les personnes âgées.
L’examen est particulièrement recommandé en cas de suspicion d’apnée obstructive sévère, d’insomnie résistante, de parasomnies violentes, de réveils fréquents ou de comportements inhabituels pendant le sommeil. C’est l’examen de référence, au niveau mondial, pour explorer le sommeil.
À noter : Les personnes atteintes d’apnée du sommeil présentent un risque multiplié par cinq de développer une fibrillation auriculaire et sont 60 % plus susceptibles de faire un accident vasculaire cérébral (AVC) au cours de leur vie. (source : Slate.fr)
Le Centre Médical SomnoGalien, situé à Vélizy (78), est spécialisé dans les troubles du sommeil. Il propose deux examens de référence pour diagnostiquer l’apnée du sommeil :
Le centre s’appuie sur une équipe pluridisciplinaire expérimentée pour poser un diagnostic précis et proposer une prise en charge personnalisée.
Au Centre Médical du Sommeil SomnoGalien, la polysomnographie est réalisée en ambulatoire : le patient dort à son domicile, dans un environnement familier. Résultat : une meilleure fiabilité des résultats, tout en évitant une nuit d’hospitalisation.
Le déroulement de l’examen comprend plusieurs étapes :
Portez des vêtements confortables, lavez vos cheveux sans produits coiffants, évitez café, alcool et somnifères avant l’examen. Il est conseillé de bien respecter vos horaires de sommeil habituels pour obtenir une analyse fidèle.
Assurez-vous également d’avoir pris un repas léger et suffisamment tôt, afin de ne pas perturber l’endormissement. En cas de traitement médicamenteux en cours, informez-en le médecin lors de la consultation préalable : certains médicaments peuvent interférer avec les résultats et nécessiter une adaptation transitoire. L’enregistrement doit être réalisé dans vos conditions habituelles.
Enfin, prévoyez de restituer le matériel d’enregistrement.
L’équipe médicale du Centre SomnoGalien analyse les données collectées. Le médecin spécialiste rédige un compte rendu détaillé, identifiant les troubles observés (apnée, hypoventilation, réveils fréquents, altération du sommeil paradoxal…).
Selon le diagnostic, des solutions adaptées sont proposées : ventilation en pression positive (PPC), thérapies cognitives pour l’insomnie, orthèses mandibulaires, rééducation du sommeil… Un suivi est assuré pour garantir l’efficacité du traitement.
Pourquoi choisir un examen en ambulatoire plutôt qu’à l’hôpital ?
La polysomnographie en ambulatoire, réalisée à domicile, permet de capter les signaux physiologiques dans des conditions de sommeil naturelles, sans l'effet « lit d’hôpital ». Elle est souvent mieux tolérée par la patientèle, réduit les délais d’attente et limite les coûts. Elle convient notamment aux patients autonomes, en dehors des cas nécessitant une surveillance médicale continue.
Quels professionnels interviennent lors d’un enregistrement polysomnographique ?
L’analyse repose sur un travail d’équipe : un infirmier diplômé spécialisé installe les capteurs et effectue la première lecture, tandis qu’un médecin somnologue – formé à la médecine du sommeil – assure l’interprétation des données polysomnographiques et pose le diagnostic.
La polysomnographie permet-elle d’évaluer des troubles liés à la santé mentale ?
Indirectement, oui. Certains troubles anxieux, états dépressifs ou syndromes post-traumatiques s’expriment par des perturbations du sommeil. L’examen permet d’en objectiver l’impact : fragmentation du sommeil, réveils précoces, altération du sommeil paradoxal. Ces données enrichissent la prise en charge pluridisciplinaire.
Quels types de capteurs sont utilisés et où sont-ils placés ?
Les capteurs mesurent l’activité cérébrale (électroencéphalogramme sur le cuir chevelu), les mouvements oculaires (EOG), le tonus musculaire (EMG menton et jambes), la respiration (canule nasale, ceintures thoracique et abdominale), et l’oxygénation sanguine (oxymètre au doigt). Certains systèmes intègrent aussi une vidéo infrarouge pour observer les comportements nocturnes.
En cas de doute sur une apnée du sommeil, faut-il faire une polysomnographie directement ?
Pas nécessairement. En première intention, une polygraphie ventilatoire peut suffire si le trouble semble purement respiratoire. En revanche, si les symptômes sont multiples, atypiques ou si la polygraphie est non concluante, la polysomnographie s’impose pour affiner le diagnostic.
L’examen peut-il détecter des troubles rares comme la narcolepsie ou les parasomnies violentes ?
Oui. La polysomnographie, couplée parfois à un test de latence d’endormissement (TILE), permet d’identifier les accès de sommeil anormaux, les endormissements en sommeil paradoxal ou encore les comportements moteurs pathologiques pendant la nuit.
La polysomnographie est-elle remboursée ?
Oui, la polysomnographie est un acte médical reconnu. Elle est remboursée sur prescription médicale, en partie ou en totalité selon la couverture mutuelle. Le tarif peut varier selon le centre ou le mode de réalisation (ambulatoire, hospitalier, clinique privée).