Centre Médical Sommeil SomnoGalien 
16 Av. Morane Saulnier, 78140 Vélizy-Villacoublay
 
01 61 12 90 43
 
Centre Médical Sommeil SomnoGalien 

Les examens du sommeil : Médecine du sommeil

Image illustration un prise de rendez-vous pour un examen du sommeil

Troubles du sommeil, fatigue persistante, ronflements… Autant de symptômes qui poussent de plus en plus de Français à consulter. Pourtant, peu savent réellement en quoi consistent les examens du sommeil et comment se déroule une polysomnographie ou une polygraphie ventilatoire. Ces tests, devenus incontournables pour diagnostiquer des pathologies comme l’apnée du sommeil ou l’insomnie, permettent d’évaluer avec précision la qualité du sommeil.

 

Au Centre du Sommeil SomnoGalien situé dans les Yvelines, nous proposons l’ensemble de ces examens dans un cadre médical professionnel, avec un accompagnement personnalisé de la première consultation au diagnostic final. Que vous soyez orienté par votre médecin traitant ou que vous cherchiez à mieux comprendre votre pathologie, notre équipe pluridisciplinaire spécialiste du sommeil, vous accompagne tout au long du diagnostic. 

Quelles sont les explorations possibles du sommeil ?

La polysomnographie nocturne

Illustration d'une polysomnographie nocturne

La polysomnographie est considérée comme l’examen de référence pour l’analyse approfondie du sommeil.

Cet examen repose sur un enregistrement pluridisciplinaire, combinant plusieurs signaux physiologiques recueillis grâce à des capteurs placés sur le cuir chevelu, le visage, la poitrine, les jambes et parfois les doigts. On y mesure notamment l’activité cérébrale (EEG), les mouvements oculaires (EOG), le tonus musculaire (EMG), la respiration nasale et buccale, les efforts thoraco-abdominaux, le rythme cardiaque (ECG), la saturation en oxygène du sang (SpO₂), ainsi que les mouvements corporels et les sons tels que les ronflements.

Ce dispositif complet permet de reconstituer les différentes phases du sommeil (léger, profond, paradoxal), d’analyser leur enchaînement, leur durée et leur qualité. Il est particulièrement utile pour diagnostiquer des troubles complexes comme le syndrome d’apnées du sommeil sévère, la narcolepsie, les troubles moteurs du sommeil (comme les mouvements périodiques des jambes), ou encore certaines parasomnies (somnambulisme, terreurs nocturnes, etc.). Grâce à la polysomnographie, le médecin dispose d’une vision globale, à la fois neurologique, respiratoire, cardiaque et comportementale du sommeil. Elle est également utilisée pour ajuster certains traitements, notamment la pression d’un appareil de ventilation en cas d’apnée obstructive.

Comment se déroule une polysomnographie ?

Au Centre Médical du Sommeil SomnoGalien, la polysomnographie est réalisée en ambulatoire, c’est-à-dire au domicile du patient, ce qui encourage une analyse du sommeil dans des conditions naturelles et familières. Cette approche améliore la fiabilité des résultats tout en évitant une nuit d’hospitalisation.

L’examen se déroule de la manière suivante :

  • Consultation initiale (30 min) avec un médecin spécialiste du sommeil, qui évalue les symptômes, les antécédents et pose une indication formelle.
  • Pose du dispositif médical en fin de journée au centre : électrodes EEG pour l’activité cérébrale, capteurs respiratoires (canule nasale, ceintures thoraciques/abdominales), oxymètre de pouls, capteurs de mouvements oculaires (EOG) et musculaires (EMG).
  • Retour au domicile pour passer la nuit avec le matériel, dans votre propre environnement de sommeil. L’enregistrement est automatique et ne nécessite aucune intervention pendant la nuit.
  • Retour du matériel le lendemain matin au centre pour récupération de l’enregistrement et traitement des données.
  • Analyse des résultats en deux temps : première lecture par une infirmière spécialisée, puis interprétation médicale complète par un médecin somnologue diplômé.

La polygraphie ventilatoire nocturne

Photo d'un patient effectuant une polygraphie ventilatoire nocturne

La polygraphie ventilatoire est une alternative plus simple mais moins complète – pas d’enregistrement du sommeil, que la polysomnographie, utilisée principalement pour dépister uniquement les troubles respiratoires du sommeil, en particulier l’apnée du sommeil. Elle se concentre sur les paramètres respiratoires, sans analyser l’activité cérébrale. L’examen peut être réalisé en ambulatoire, dans un centre de sommeil ou même à domicile, ce qui le rend plus accessible et mieux toléré par les patients.

L’appareillage comprend plusieurs capteurs destinés à mesurer le flux aérien au niveau du nez et de la bouche, les efforts respiratoires (mouvements thoraciques et abdominaux), la fréquence cardiaque, et la saturation en oxygène. Certains dispositifs intègrent également un micro pour enregistrer les ronflements, voire un capteur de position corporelle. La polygraphie permet ainsi d’identifier les événements respiratoires anormaux durant le sommeil (apnées, hypopnées) et d’en estimer la sévérité via l’indice d’apnées-hypopnées (IAH). Bien qu’elle ne fournisse pas d’informations sur les stades du sommeil ou les éveils, elle reste très fiable pour confirmer un syndrome d’apnées du sommeil modéré à sévère.

Autres explorations du sommeil

Au-delà des examens standards, d'autres explorations peuvent être prescrites. Pour évaluer la somnolence diurne excessive ou explorer une suspicion de narcolepsie, il existe deux tests : le test itératif de latence d’endormissement (MSLT), qui mesure la facilité à s’endormir au cours de plusieurs siestes programmées dans la journée, et le test de maintien d’éveil (TME), qui évalue la capacité à rester éveillé dans un environnement calme. D'autres outils peuvent également compléter le bilan.

L’actimétrie, par exemple, repose sur le port d’un capteur au poignet pendant plusieurs jours pour enregistrer l’activité motrice et évaluer indirectement les rythmes veille-sommeil, utile notamment en cas de troubles circadiens. Les explorations fonctionnelles respiratoires (EFR) permettent d’examiner la fonction pulmonaire, en particulier chez les patients souffrant de pathologies respiratoires chroniques. L’analyse des gaz du sang est parfois indiquée pour détecter des hypoventilations nocturnes, notamment chez les sujets obèses ou atteints de maladies neuromusculaires. Enfin, le TILE (Test itératif de latence d'endormissement), moins standardisé, évalue la tendance à l’endormissement dans des conditions proches de celles de la nuit, souvent dans un cadre de recherche ou de suivi spécialisé.

Outils et auto-évaluations du sommeil

En dehors des examens d'enregistrement du sommeil, certaines approches cliniques reposent sur l’auto-évaluation du sommeil. Bien qu’elles soient moins précises que les enregistrements physiologiques, ces méthodes offrent des indications précieuses sur la perception qu’a le patient de son sommeil au quotidien.

L’agenda du sommeil reste l’outil le plus répandu. Il consiste à noter chaque jour, sur une période de deux à quatre semaines, les horaires de coucher et de lever, la durée estimée du sommeil, les réveils nocturnes, les siestes éventuelles ainsi que les facteurs de mode de vie susceptibles d’influencer le rythme veille-sommeil. Cet outil est particulièrement utile pour détecter des troubles du rythme circadien, des insomnies comportementales ou pour évaluer la réponse à une thérapie.

Les questionnaires standardisés sont également largement démocratisés. Le plus connu est le test d’Epworth, qui permet d’évaluer la propension à s’endormir dans différentes situations de la vie courante. D’autres outils comme l'Index de Qualité du Sommeil de Pittsburgh (Pittsburgh Sleep Quality Index ou PSQI) permettent à travers 19 questions d’apprécier la qualité perçue du sommeil selon plusieurs dimensions : durée, latence, efficacité, perturbations nocturnes, etc.

L’histoire des examens du sommeil : des premières recherches aux centres spécialisés

L’exploration scientifique du sommeil a véritablement débuté au début du XXᵉ siècle, avec la première utilisation de l’électroencéphalographie (EEG) pour enregistrer l’activité cérébrale nocturne. Mais c’est dans les années 1930–1950 que des pionniers comme Kleitman, Aserinsky et Dement font des progrès déterminants : en 1953, Aserinsky et Kleitman découvrent le sommeil paradoxal (REM pour rapid eye movement), lié aux rêves, et William Dement définit ensuite les cinq stades du sommeil, fondant ainsi la base de la médecine du sommeil moderne

À partir des années 1960, les premiers enregistrements respiratoires nocturnes apparaissent, notamment avec les travaux du neurologue Henri Gastaut, qui identifie les pauses respiratoires caractéristiques de l’apnée du sommeil. Ces explorations s’appuient sur des systèmes rudimentaires de polygraphie, ancêtres des dispositifs actuels. Ce type d’examen, d’abord pratiqué en milieu hospitalier, se diffuse ensuite grâce aux avancées technologiques et à la recherche de solutions moins coûteuses que la polysomnographie, jusqu’à devenir une alternative de premier recours en ambulatoire (Swiss Med Wkly, 2007;137:98).

Le tournant majeur survient en 1981 avec l’invention de la pression positive continue (CPAP or PPC), par le Dr Colin Sullivan à Sydney, permettant de traiter efficacement l’apnée obstructive sans méthodes d'interventions invasives.

Enfin, à partir des années 1990, la professionnalisation de la somnologie s’accélère : création de centres spécialisés, démocratisation des tests ambulatoires (polygraphie à domicile, actimétrie), et mise en place d’outils d’auto-évaluation comme les questionnaires et journaux de sommeil. Ces avancées ont contribué à faire de la médecine du sommeil une discipline de soins et de recherche bien établie.

Les examens du sommeil : un indispensable pour la qualité de vie

Les troubles du sommeil sont fréquents et souvent sous-estimés, alors qu’ils ont un impact réel sur la qualité de vie, la vigilance et la santé globale. Grâce aux progrès des techniques d’exploration – comme la polysomnographie, la polygraphie ventilatoire ou encore l’actimétrie – il est aujourd’hui possible d’identifier avec précision les causes des troubles nocturnes et de proposer une prise en charge adaptée.

Le Centre du Sommeil SomnoGalien s’inscrit dans cette démarche moderne et accessible, en proposant des examens réalisés dans des conditions confortables, souvent à domicile, et encadrés par une équipe spécialisée.

De la consultation initiale à l’interprétation médicale, chaque étape est conçue pour garantir un diagnostic fiable et un accompagnement personnalisé.

Dr Gabriel ROISMAN

Dr Gabriel ROISMAN

Chef du service de l'unité fonctionnelle de Somnologie-EFM de l'adulte et de l'enfant de l'hôpital Antoine Béclère (92)

"La POLYSOMNOGRAPHIE (PSG) est l'examen de référence dans les troubles du sommeil. Généralement pratiqué à l'hôpital il est désormais réalisable à domicile, en ambulatoire. Nous réalisons essentiellement ce type d'examens car c'est le 'Gold standard' dans notre métier, même s'il reste plus complexe à réaliser."

Création et référencement du site par Simplébo

Connexion