Les troubles du sommeil affectent une large part de la population et peuvent avoir des répercussions majeures sur la santé physique, mentale et cognitive. Pour faciliter la compréhension des pathologies, des examens pratiqués et des approches thérapeutiques proposées au Centre Médical du Sommeil SomnoGalien, ce lexique rassemble l’ensemble des termes essentiels à connaître.
Cette section regroupe les principales pathologies du sommeil, reconnues par la classification internationale des troubles du sommeil. Elles peuvent être d’origine respiratoire, neurologique, comportementale ou psychologique.
Apnée obstructive du sommeil (SAHOS) : arrêts respiratoires répétés dus à un relâchement des muscles de la gorge.
Apnée centrale du sommeil : pause respiratoire liée à une absence de signal du cerveau, sans obstruction mécanique.
Apnée du sommeil (forme mixte) : combinaison des formes centrale et obstructive.
Bruxisme du sommeil : grincement involontaire des dents durant la nuit.
Hypersomnie idiopathique : somnolence excessive sans cause identifiée.
Hypopnée : réduction partielle du flux respiratoire, pouvant entraîner entraînant une désaturation en oxygène.
Hypoventilation nocturne : diminution anormale de la ventilation pendant le sommeil, entraînant une élévation du CO₂ sanguin.
Insomnie : difficultés d’endormissement, réveils nocturnes ou précoces, sommeil non réparateur.
Insomnie d’endormissement : difficulté à s’endormir dans un délai raisonnable.
Insomnie de maintien : réveils fréquents au cours de la nuit.
Insomnie de fin de nuit : réveil trop précoce sans rendormissement possible.
Insomnie psychophysiologique : liée à un conditionnement négatif autour du sommeil.
Insomnie fatale familiale : pathologie génétique extrêmement rare et grave.
Mouvements périodiques des jambes (PLMS) : mouvements involontaires en série pendant le sommeil.
Narcolepsie : somnolence diurne extrême, parfois associée à des pertes soudaines de tonus (cataplexie).
Parasomnies : activités anormales pendant le sommeil (somnambulisme, terreurs nocturnes...).
Syndrome des jambes sans repos : besoin irrépressible de bouger les jambes au repos, surtout le soir.
Trouble du comportement en sommeil paradoxal (TCSP) : mouvements violents ou agités pendant le sommeil paradoxal.
Trouble du rythme circadien : décalage entre l’horloge biologique et les horaires sociaux.
Le Centre Médical SomnoGalien, situé à Vélizy (78), est spécialisé dans les troubles du sommeil. Il propose deux examens de référence pour diagnostiquer l’apnée du sommeil :
Le centre s’appuie sur une équipe pluridisciplinaire expérimentée pour poser un diagnostic précis et proposer une prise en charge personnalisée.
Les examens fonctionnels du sommeil permettent d’objectiver les plaintes, de poser un diagnostic précis et d’orienter la prise en charge. Ils peuvent être réalisés à domicile ou à l’hôpital.
Capteur nasal (canule nasale) : dispositif mesurant le flux d’air inspiré et expiré par les narines.
Électroencéphalogramme (EEG) : enregistrement de l’activité électrique cérébrale, utilisé dans la polysomnographie.
Électromyogramme (EMG) : mesure de l’activité musculaire pendant le sommeil, utile dans les parasomnies et les jambes sans repos.
Électro-oculogramme (EOG) : capte les mouvements oculaires, pour analyser les phases de sommeil.
Enregistrement vidéo-polysomnographique : polysomnographie couplée à une vidéo infrarouge pour observer les comportements nocturnes.
Explorations Fonctionnelles Respiratoires (EFR) : tests de la fonction pulmonaire.
Gazométrie artérielle : mesure des gaz du sang (O₂, CO₂, pH).
Polysomnographie nocturne : examen complet enregistrant l’activité cérébrale, oculaire, musculaire, cardiorespiratoire et les phases du sommeil.
Polygraphie ventilatoire nocturne : enregistrement des paramètres respiratoires pendant le sommeil, effectué à domicile.
Test itératif de latence d’endormissement (TILE) : mesure du temps d’endormissement au cours de siestes programmées.
Test de maintien de l’éveil (TME) : évalue la capacité à rester éveillé dans un environnement calme.
Questionnaire d’Epworth : outil d’auto-évaluation de la somnolence.
Ces concepts sont indispensables à l’interprétation des résultats d’examens, au suivi des patients et à la compréhension des mécanismes du sommeil.
Architecture du sommeil : répartition normale des phases de sommeil (lent léger, lent profond, paradoxal).
Chronotype : profil biologique (matinal, vespéral) déterminant les pics naturels de vigilance.
Désaturation nocturne : baisse temporaire du taux d’oxygène, souvent due à une apnée.
Effet rebond : reprise excessive d’un stade de sommeil après privation (ex. sommeil paradoxal).
Éveil intra-sommeil : réveils fréquents ou prolongés durant la nuit.
Index d’apnées-hypopnées (IAH) : nombre d’événements respiratoires par heure de sommeil. Léger : 5–15 / Modéré : 15–30 / Sévère : >30
Micro-éveil : interruption très brève du sommeil, parfois inconsciente, provoquée par une perturbation.
Saturation en oxygène (SpO₂) : taux d’oxygène sanguin mesuré pendant la nuit.
Seuil d’éveil : niveau de stimulation nécessaire pour provoquer un réveil.
Le traitement dépend du trouble, de sa cause et de sa gravité. Il peut associer des méthodes comportementales, pharmacologiques ou instrumentales.
Benzodiazépines : médicaments anxiolytiques pouvant induire le sommeil, avec risque de dépendance.
Chronothérapie : réajustement progressif de l’heure du coucher pour resynchroniser le rythme circadien.
Hygiène du sommeil : ensemble de règles simples visant à optimiser l’endormissement et la qualité du sommeil.
Mélatonine : hormone de régulation du cycle veille-sommeil, disponible en version retard.
Somnifères (hypnotiques) : prescrits ponctuellement sous surveillance médicale.
Orthèse d’avancée mandibulaire (OAM) : dispositif buccal pour l’apnée légère à modérée.
Pression Positive Continue (PPC) : traitement de référence de l’apnée, avec un masque nasal.
Traitement chirurgical : Option en cas d’échec des autres méthodes (chirurgie ORL ou maxillo-faciale).
Stimulation du nerf hypoglosse : dispositif implantable pour les apnées sévères intolérantes à la PPC.
Psychothérapie de soutien : indiquée si le trouble est lié à une dépression ou un contexte anxieux durable.
Thérapie cognitivo-comportementale de l’insomnie (TCC-I) : traitement validé basé sur la restructuration des pensées et habitudes liées au sommeil.
Ventilation en pression positive continue (PPC) : traitement de référence pour les apnées modérées à sévères.